Les esquisses pré-généalogiques dans Humain, trop humain
Présidence : Maria Cristina Fornari
En 1879, année de parution d’Opinions et sentences mêlées ainsi que du Voyageur et son ombre, et même jusqu’en 1882, année de la première édition du Gai Savoir, Nietzsche n’est pas encore en possession des principales notions, concepts, images, symboles et métaphores qui constitueront sa pensée ultime de la civilisation platonico-chrétienne, autrement dit sa généalogie de la morale. Je me propose de repérer, dans la terminologie et la conceptualité de ces deux oeuvres, les prolégomènes, esquisses, échafaudages et pistes de réflexion qui sont comme les jalons préparatoires et les signes avant-coureurs de cette analyse généalogique ultérieure.
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Eric Blondel